OPERA DISPERSION


Objets éditoriaux
Texte, conception et design éditorial : b.g SMITH
Façonnage : b.g SMITH, réalisé à l’Atelier Thiollière, Saint-Étienne

Exemplaires uniques

Mars 2020



OPERA DISPERSION
a été pensé en deux objets éditoriaux complémentaires

un ouvrage livrable : le livret d’opéra qui contient la partition poétique 
et un ouvrage livré : une édition de la représentation visuelle de cet opéra. 

Cet opéra en 4 actes a été écrit d’après l’étude d’une image de façade d’immeuble. Les éléments et lignes de forces de cette architecture ont inspiré la structure dramaturgique de cet opéra afin de mettre en scène et en sens une musicalité à la fois textuelle, par la lecture de la partition et visuelle en tournant les pages.

OPERA DISPERSION, livret

Format: 29,7 x 11,9 cm

Couverture carton gris 2 mm

4 pages, non paginé

impression jet d'encre sur papier 80 gr tangerine


Ce livret d’opéra en 4 actes a été conçu comme le support de partition, pour que le lecteur ou la lectrice puisse créer sa propre mise en scène et mise en sens du spectacle. 
Cet ouvrage livrable est à la fois une mise en volume d’un sujet, une maquette éditoriale et une construction de pensée. Le lien entre l’architecture et le langage poétique et musical est l’épicentre de ce projet. Tel un hommage à la dispersion cohérente, ce spectacle anti-spectaculaire se veut être une errance visuelle dans la dispersion de la pensée invitant à l’expérience poétique d’un opéra qui vient à nous, par le simple plaisir de l’en-chantement.


OPERA DISPERSION, tournée

Format: 20,5 x 21,2 cm

Couverture cartonnée toilée à dos plat

Livret intérieur cousu

16 pages recto-verso, non paginé

gravure en taille douce et gaufrage sur papier vélin

6 plaques de rhénalon gravées

Potentiellement reproduisible grâce aux plaques gravées ayant servies à sa réalisation, cette version livrée du livret d’opéra peut partir en tournée. Cet ouvrage a été pensé comme la mise en forme éditoriale d’une représentation d’opéra. La mise en scène de ces huit pages reliées est une désarticulation d’une image de façade de balcons d’immeuble. Loges ou espace scénique, les balcons… Les doubles pages ont été pensées en miroir en questionnant les techniques de reproduction des gravures. La taille douce permet un tracé fin et précis des lignes de force de l’architecture apparaissante. Le gaufrage, lui, permet une mise en relief ou en creux de cette façade. Le rythme des pages tournées orchestre une dramaturgie visuelle qui se joue de la dispersion.